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05/05/1975 | FRANCE | N°73-14175

France | France, Cour de cassation, Chambre civile 2, 05 mai 1975, 73-14175


SUR LE MOYEN UNIQUE, PRIS EN SES DEUX BRANCHES : ATTENDU QUE LA VOITURE AUTOMOBILE DE JACQUEMART AYANT ETE ENDOMMAGEE A LA SUITE D'UN ACCIDENT DONT LA COMPAGNIE DES TRANSPORTS REGIONAUX DE L'EST ET DU CENTRE A ETE RECONNUE RESPONSABLE, IL EST REPROCHE A L'ARRET CONFIRMATIF ATTAQUE DE N'AVOIR CONDAMNE CETTE DERNIERE A NE LUI PAYER QUE LA VALEUR DE REMPLACEMENT DU VEHICULE, ET NON LE MONTANT DES REPARATIONS NECESSAIRES A SA REMISE EN ETAT, ALORS QUE LES JUGES D'APPEL N'AURAIENT PAS TIRE DE LEURS CONSTATATIONS, RELATIVES AU TYPE DE VOITURE, LES CONSEQUENCES QUI SE SERAIENT IMPOSEES, QU'ILS N'AURA

IENT STATUE QUE PAR UN MOTIF HYPOTHETIQUE SUR L...

SUR LE MOYEN UNIQUE, PRIS EN SES DEUX BRANCHES : ATTENDU QUE LA VOITURE AUTOMOBILE DE JACQUEMART AYANT ETE ENDOMMAGEE A LA SUITE D'UN ACCIDENT DONT LA COMPAGNIE DES TRANSPORTS REGIONAUX DE L'EST ET DU CENTRE A ETE RECONNUE RESPONSABLE, IL EST REPROCHE A L'ARRET CONFIRMATIF ATTAQUE DE N'AVOIR CONDAMNE CETTE DERNIERE A NE LUI PAYER QUE LA VALEUR DE REMPLACEMENT DU VEHICULE, ET NON LE MONTANT DES REPARATIONS NECESSAIRES A SA REMISE EN ETAT, ALORS QUE LES JUGES D'APPEL N'AURAIENT PAS TIRE DE LEURS CONSTATATIONS, RELATIVES AU TYPE DE VOITURE, LES CONSEQUENCES QUI SE SERAIENT IMPOSEES, QU'ILS N'AURAIENT STATUE QUE PAR UN MOTIF HYPOTHETIQUE SUR LE REMPLACEMENT EVENTUEL DE LA VOITURE - IMPORTANT PEU QUE LES REPARATIONS N'AIENT PAS ETE EFFECTUEES, ET ALORS QU'ILS AURAIENT OMIS DE REPONDRE A DES CONCLUSIONS SOUTENANT QUE DU FAIT DU FAIBLE KILOMETRAGE, LA VALEUR RETENUE NE CORRESPONDRAIT PAS A LA VALEUR REELLE - UNE VOITURE D'OCCASION ACHETEE A TITRE DE REMPLACEMENT, A SUPPOSER QU'ELLE PUISSE ETRE TROUVEE, NE POUVANT PROCURER LE MEME AVANTAGE, DU FAIT DE L'UTILISATION TRES RESTREINTE ET DU PARFAIT ENTRETIEN DU VEHICULE DE JACQUEMART ;

MAIS ATTENDU QU'APRES AVOIR RAPPELE LES PRETENTIONS DE JACQUEMART CONCERNANT L'ETAT DE SA VOITURE ET LE KILOMETRAGE PARCOURU, LA COUR D'APPEL, ANALYSANT LES CONCLUSIONS DE L'EXPERT, RELEVE QUE LE REMPLACEMENT, PAR UN VEHICULE IDENTIQUE, N'ETAIT PAS IMPOSSIBLE, EN L'ESPECE QUE JACQUEMART ETAIT EN MESURE DE SE PROCURER UNE VOITURE LUI RENDANT LES MEMES SERVICES QUE L'ANCIENNE ET NE POUVAIT PRETENDRE AU REMBOURSEMENT DES FRAIS DE REMISE EN ETAT QUE DANS LA LIMITE DE LA VALEUR DE REMPLACEMENT ;

QU'APRES S'ETRE EXPLIQUEE SUR LA DATE DE SORTIE D'USINE, SUR LE KILOMETRAGE ET SUR LA PRETENDUE REMISE A NEUF DE LA CARROSSERIE, LES JUGES DU SECOND DEGRE ENONCENT QUE L'EXPERT, SUIVI EN CELA PAR LE TRIBUNAL, A VALABLEMENT ESTIME LA VALEUR DE LA VOITURE DU PRIX DE L'ARGUS, MAJORE D'UN CERTAIN POURCENTAGE ;

QUE PAR CES CONSTATATIONS ET ENONCIATIONS, EXEMPTES DE TOUTE DENATURATION, LA COUR D'APPEL, QUI A REPONDU AUX CONCLUSIONS, LOIN D'AVOIR VIOLE LES TEXTES VISES AU MOYEN, EN A, AU CONTRAIRE, FAIT UNE EXACTE APPLICATION ;

PAR CES MOTIFS : REJETTE LE POURVOI FORME CONTRE L'ARRET RENDU LE 19 MARS 1973 PAR LA COUR D'APPEL DE REIMS.


Synthèse
Formation : Chambre civile 2
Numéro d'arrêt : 73-14175
Date de la décision : 05/05/1975
Sens de l'arrêt : Rejet
Type d'affaire : Civile

Analyses

RESPONSABILITE CIVILE - DOMMAGE - REPARATION - VEHICULE - VALEUR DE REMPLACEMENT - VALEUR "ARGUS" MAJOREE.

* RESPONSABILITE CIVILE - DOMMAGE - REPARATION - REMISE EN ETAT - VEHICULE - REMISE EN ETAT EXCEDANT LA VALEUR VENALE.

* RESPONSABILITE CIVILE - DOMMAGE - REPARATION - VEHICULE - MONTANT DES REPARATIONS - DEPASSEMENT DE LA VALEUR VENALE.

EST LEGALEMENT JUSTIFIE L'ARRET QUI A ESTIME AU PRIX DE "L'ARGUS", MAJORE D'UN CERTAIN POURCENTAGE, LA VALEUR D'UNE VOITURE AUTOMOBILE ENDOMMAGEE A LA SUITE D'UN ACCIDENT, APRES AVOIR RELEVE QUE LE REMPLACEMENT PAR UN VEHICULE IDENTIQUE N'ETAIT PAS IMPOSSIBLE, LA VICTIME ETANT EN MESURE DE SE PROCURER UNE VOITURE LUI RENDANT LES MEMES SERVICES QUE L'ANCIENNE ET NE POUVANT PRETENDRE AU REMBOURSEMENT DES FRAIS DE REMISE EN ETAT QUE DANS LA LIMITE DE LA VALEUR DE REMPLACEMENT ET APRES S'ETRE EXPLIQUE SUR LA DATE DE SORTIE D'USINE, SUR LE KILOMETRAGE ET SUR LA PRETENDUE REMISE A NEUF DE LA CARROSSERIE.


Références :

Code civil 1382

Décision attaquée : Cour d'appel REIMS (Chambre 1 ), 19 mars 1973

CF. Cour de Cassation (Chambre civile 2) 1960-05-25 Bulletin 1960 II N. 342 (2) P. 232 (CASSATION) ET L'ARRET CITE CF. Cour de Cassation (Chambre civile 2) 1975-02-12 Bulletin 1975 II N. 49 P. 40 (CASSATION) ET LES ARRETS CITES


Publications
Proposition de citation : Cass. Civ. 2e, 05 mai. 1975, pourvoi n°73-14175, Bull. civ. ARRETS Cour de Cassation Civ. 2e N. 137 P. 112
Publié au bulletin des arrêts des chambres civiles ARRETS Cour de Cassation Civ. 2e N. 137 P. 112

Composition du Tribunal
Président : PDT M. DROUILLAT
Avocat général : AV.GEN. M. BOUTEMAIL
Rapporteur ?: RPR M. DERENNE
Avocat(s) : Demandeur AV. MM. MARTIN-MARTINIERE

Origine de la décision
Date de l'import : 28/11/2023
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CCASS:1975:73.14175
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