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13/12/1996 | FRANCE | N°145204

France | France, Conseil d'État, 10 ss, 13 décembre 1996, 145204


Vu la requête enregistrée le 11 février 1993 au secrétariat du Contentieux du Conseil d'Etat, présentée par M. Alain X..., demeurant BP 2034 à Nouméa (NouvelleCalédonie) ; M. X... demande que le Conseil d'Etat :
1°) annule un jugement en date du 25 novembre 1992 par lequel le tribunal administratif de Nouméa a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision implicite de rejet née du silence gardé pendant plus de quatre mois par le vice-recteur de la NouvelleCalédonie à sa demande d'indexation de son traitement pendant la durée de son congé annuel pris du 11 déc

embre 1990 au 15 janvier 1991 ;
2°) annule pour excès de pouvoir ladit...

Vu la requête enregistrée le 11 février 1993 au secrétariat du Contentieux du Conseil d'Etat, présentée par M. Alain X..., demeurant BP 2034 à Nouméa (NouvelleCalédonie) ; M. X... demande que le Conseil d'Etat :
1°) annule un jugement en date du 25 novembre 1992 par lequel le tribunal administratif de Nouméa a rejeté sa demande tendant à l'annulation de la décision implicite de rejet née du silence gardé pendant plus de quatre mois par le vice-recteur de la NouvelleCalédonie à sa demande d'indexation de son traitement pendant la durée de son congé annuel pris du 11 décembre 1990 au 15 janvier 1991 ;
2°) annule pour excès de pouvoir ladite décision ;
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le décret n° 51-511 du 5 mai 1951 ;
Vu le décret n° 67-600 du 23 juillet 1967 ;
Vu le code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ;
Vu l'ordonnance n° 45-1708 du 31 juillet 1945, le décret n° 53-934 du 30septembre 1953 et la loi n° 87-1127 du 31 décembre 1987 ;
Après avoir entendu en audience publique :
- le rapport de Mme Dayan, Conseiller d'Etat,
- les conclusions de M. Combrexelle, Commissaire du gouvernement ;

Considérant qu'il ressort des pièces du dossier que M. X..., fonctionnaire d'Etat affecté au collège de Boulari en Nouvelle Calédonie, a demandé au vicerecteur de Nouvelle Calédonie, par lettre en date du 5 décembre 1990, à continuer à bénéficier de l'indexation de son traitement pendant son congé annuel ; que, du silence gardé pendant plus de quatre mois par l'administration sur cette demande, est née une décision implicite de rejet qu'il appartenait à l'intéressé de contester devant le juge de l'excès de pouvoir dans le délai spécial de trois mois prévu à l'article R. 103 du code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel ; que, compte tenu de la date de réception de la demande par le collège, dont il ressort du dossier qu'elle doit être fixée au 7 décembre 1990, ledit délai était expiré lorsque le requérant a, le 22 octobre 1991, formé une seconde demande ayant même objet ; que la nouvelle décision implicite de rejet, née du silence gardé par le vice-recteur sur cette dernière demande, présentait ainsi un caractère purement confirmatif de la première décision, qui était devenue définitive ; que par suite M. X... n'est pas fondé à soutenir que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de Nouméa a rejeté comme irrecevable sa demande, enregistrée le 7 avril 1992 au greffe du tribunal administratif, tendant à l'annulation des décisions susmentionnées ;
Article 1er : La requête de M. X... est rejetée.
Article 2 : La présente décision sera notifiée à M. Alain X... et au ministre délégué à l'outre-mer.


Synthèse
Formation : 10 ss
Numéro d'arrêt : 145204
Date de la décision : 13/12/1996
Type d'affaire : Administrative

Analyses

30-01-02 ENSEIGNEMENT - QUESTIONS GENERALES - QUESTIONS GENERALES RELATIVES AU PERSONNEL.


Références :

Code des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel R103


Publications
Proposition de citation : CE, 13 déc. 1996, n° 145204
Inédit au recueil Lebon

Composition du Tribunal
Rapporteur ?: Mme Dayan
Rapporteur public ?: M. Combrexelle

Origine de la décision
Date de l'import : 02/07/2015
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant ECLI : ECLI:FR:CE:1996:145204.19961213
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