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16/03/2017 | FRANCE | N°15MA03481

France | France, Cour administrative d'appel de Marseille, 7ème chambre - formation à 3, 16 mars 2017, 15MA03481


Vu la procédure suivante : Procédure contentieuse antérieure : Le préfet du Var a déféré au tribunal administratif de Toulon, comme prévenue d'une contravention de grande voirie, la SARL Coco Beach. Par un jugement n° 1403770 du 18 juin 2015, le tribunal administratif de Toulon a condamné la SARL Coco Beach à payer une amende de 1 500 euros ainsi que la somme de 200 euros au titre des frais de procès-verbal. Procédure devant la Cour : Par une requête, enregistrée le 17 août 2015, la SARL Coco Beach, représentée par Me B..., demande à la Cour :

1°) d'annuler ce jugement du tribunal administratif de Toulo...

Vu la procédure suivante : Procédure contentieuse antérieure : Le préfet du Var a déféré au tribunal administratif de Toulon, comme prévenue d'une contravention de grande voirie, la SARL Coco Beach. Par un jugement n° 1403770 du 18 juin 2015, le tribunal administratif de Toulon a condamné la SARL Coco Beach à payer une amende de 1 500 euros ainsi que la somme de 200 euros au titre des frais de procès-verbal. Procédure devant la Cour : Par une requête, enregistrée le 17 août 2015, la SARL Coco Beach, représentée par Me B..., demande à la Cour : 1°) d'annuler ce jugement du tribunal administratif de Toulon du 18 juin 2015 ; 2°) de la relaxer des poursuites de contravention de grande voirie engagées à son encontre. Elle soutient que : - elle n'a reçu aucun avertissement préalable au procès-verbal de contravention de grande voirie du 6 mai 2014 ; - l'occupation du domaine public était dûment autorisée depuis le 1er mai 2014 par le sous-traité d'exploitation du lot de plage et le courrier du maire du Lavandou en date du 28 avril 2014 ; - ce courrier du maire est constitutif d'une faute de l'administration assimilable à un cas de force majeure. Par un mémoire en défense, enregistré le 25 janvier 2016, la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer conclut au rejet de la requête. Elle fait valoir que les moyens soulevés par la SARL Coco Beach ne sont pas fondés. Par un mémoire, enregistré le 7 février 2017, la SARL Coco Beach déclare se désister de l'instance. Vu les autres pièces du dossier. Vu : - le code général de la propriété des personnes publiques ; - le code de justice administrative. Les parties ont été régulièrement averties du jour de l'audience. Ont été entendus au cours de l'audience publique : - le rapport de M. Chanon, premier conseiller, - les conclusions de M. Salvage, rapporteur public, - et les observations de Me B..., représentant la SARL Coco Beach. 1. Considérant qu'un procès-verbal de contravention de grande voirie a été dressé le 6 mai 2014 à l'encontre de la SARL Coco Beach, ainsi que de Mme C... et M. A... en qualité de co-gérants de la société, à raison de l'occupation sans droit ni titre du domaine public maritime, plage de la Fossette au Lavandou (83), sur une surface d'environ 350 m² comportant des matelas, des parasols, une aire de stockage et une terrasse avec escaliers en bois permettant d'accéder à un établissement contigu au domaine public ; que, par jugement du 18 juin 2015, le tribunal administratif de Toulon a condamné la SARL Coco Beach à payer une amende de 1 500 euros ainsi que la somme de 200 euros au titre des frais de procès-verbal ; que la SARL Coco Beach relève appel de ce jugement ; 2. Considérant que par mémoire enregistré le 7 février 2017, la SARL Coco Beach a déclaré se désister de l'instance ; que ce désistement est pur et simple ; que rien ne s'oppose à ce qu'il en soit donné acte ; D É C I D E : Article 1er : Il est donné acte à la SARL Coco Beach de son désistement d'instance.Article 2 : Le présent arrêt sera notifié à la SARL Coco Beach et à la ministre de l'environnement, de l'énergie et de la mer. Délibéré après l'audience du 28 février 2017, à laquelle siégeaient : - M. Lascar, président de chambre, - M. Guidal, président assesseur, - M. Chanon, premier conseiller. Lu en audience publique, le 16 mars 2017. 2N° 15MA03481 ia


Synthèse
Tribunal : Cour administrative d'appel de Marseille
Formation : 7ème chambre - formation à 3
Numéro d'arrêt : 15MA03481
Date de la décision : 16/03/2017
Type d'affaire : Administrative
Type de recours : Contentieux répressif

Analyses

24-01-03-01-02 Domaine. Domaine public. Protection du domaine. Contraventions de grande voirie. Cause exonératoire.


Composition du Tribunal
Président : M. LASCAR
Rapporteur ?: M. René CHANON
Rapporteur public ?: M. SALVAGE
Avocat(s) : REBUFAT-FRILET

Origine de la décision
Date de l'import : 28/03/2017
Fonds documentaire ?: Legifrance
Identifiant URN:LEX : urn:lex;fr;cour.administrative.appel.marseille;arret;2017-03-16;15ma03481 ?
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